💸 Demander un acompte, c’est sécuriser sa trésorerie. Mais attention : un acompte ne se traite pas comme une facture classique. Facturation, TVA, écritures comptables… les règles sont précises et mieux vaut les connaître pour éviter les erreurs.
1. Acompte ou arrhes : quelle différence ?
Un acompte engage les deux parties :
- l’artisan s’engage à réaliser les travaux,
- le client s’engage à payer la totalité du chantier.
👉 Avec des arrhes, le client peut encore se désister (en perdant la somme). Avec un acompte, il n’y a plus de marche arrière.
2. La facture d’acompte : obligatoire !
Dès que l’acompte est encaissé, il faut émettre une facture d’acompte. Elle doit indiquer :
- le montant TTC,
- la TVA correspondante,
- la référence au devis signé ou au marché,
- la mention « Facture d’acompte ».
⚠️ Attention : la TVA est exigible dès l’encaissement, pas au solde de la facture finale.
3. Comment l’enregistrer en comptabilité ?
Un acompte n’est pas encore du chiffre d’affaires. On l’enregistre en produits constatés d’avance :
- on constate le règlement du client,
- on comptabilise la TVA,
- le chiffre d’affaires ne sera reconnu qu’au fur et à mesure de l’avancement des travaux ou à la clôture du chantier.
4. La régularisation à la facture finale
Lorsque le chantier est terminé et la facture définitive émise :
- l’acompte déjà encaissé est déduit,
- la TVA a déjà été déclarée sur l’acompte,
- seul le solde reste à facturer et à déclarer.
5. Les risques d’une mauvaise gestion
Un acompte mal géré peut vite entraîner :
- des erreurs de TVA,
- un décalage de trésorerie,
- des sanctions en cas de contrĂ´le.
6. L’accompagnement Co-BTP
👉 Chez Co-BTP, nous sécurisons vos acomptes :
- factures conformes et envoyées dans les temps,
- suivi des encaissements,
- TVA déclarée sans erreur,
- rentabilité des chantiers contrôlée.
Résultat : vous gagnez du temps, votre trésorerie est claire et vous évitez les mauvaises surprises.